Mobilité

Des milliers de vacanciers sont en stand by à l'aéroport Suvarnabhumi de Bangkok, suite à la fermeture de l'espace aérien pakistanais en raison de tensions grandissantes avec son voisin indien.

Après que l'Iran ait refusé d'ouvrir son espace aérien, la Chine aurait cependant autorisé la compagnie Thai Airways à survoler son territoire et on s'attend à ce que le trafic aérien puisse reprendre ce jeudi.

Une trentaine de vols, concernant 5.000 passagers pour des destinations européennes à l'aller comme au retour, ont été fortement perturbés, confirme la compagnie aérienne thaïlandaise.

Mais l'impatience est grande parmi les passagers bloqués à l'aéroport international de Bangkok. "Nous avons déjà attendu onze ou douze heures ici", se plaint à l'AFP Gerda Heinzel, 55 ans, touriste allemande qui attend désespérément son vol pour Munich après un séjour sur les plages de Phuket. "On ne nous a rien donné à manger (...) Il n'y a pas de personnel parlant allemand pour nous aider", a-t-elle encore précisé.

Islamabad a annoncé mercredi la fermeture de son espace aérien après un fort regain de tensions avec l'Inde dans le nord du Cachemire, une région que se disputent depuis des décennies les deux frères ennemis du sous-continent.

Ce conflit latent s'est gravement envenimé après un attentat suicide au Cachemire indien, qui a tué environ 40 paramilitaires le 14 février dernier et qui aurait été perpétré, selon New Dehli par une organisation islamiste basé au Pakistan.

Les deux pays ont affirmé hier avoir abattu un ou plusiueurs avions ennemis. Une raion de plus de fermer provisoirement l'espace aérien pakistanais.

(LpR avec AFP/Photo by journey man on Unsplash)