Mobilité

Ceux qui ont fréquenté les aéroports belges ces derniers jours peuvent en témoigner : quitter la Belgique en avion pour une destination ensoleillée à l'occasion des Vacances de Pâques n'est pas une mince affaire.

Files, retards, attentes interminables ont été le lot des voyageurs avec leur cortège de stress, d'énervement et d'agressivité, parfois. Les agents de sécurité et les contrôleurs aériens étant tour à tour partis en grève, les perturbations et les désagréments été nombreuses à Brussels Airport et à Charleroi.

Qu'en sera-t-il à partir de ce week-end, où de nombreux Belges partiront chercher un peu de soleil et de détente à l'étranger? A quoi doivent s'attendre les presque deux millions de passagers (1,3 million à Brussels Airport, 238.000 à Charleroi) qui ont prévu de s’envoler pour l’étranger ?

En théorie, ils ne doivent plus craindre des actions du personnel de sécurité, qui contrôle les passagers et les bagages à main. Le préavis de grève a en effet été suspendu à la suite d’une proposition des employeurs du secteur, qui doit maintenant être présentée au personnel, annonçait mercredi le syndicat socialiste.

Du côté des les aiguilleurs du ciel de Skeyes, la situation est redevenue à peu près normale après les mouvements de grogne d'il y a une dizaine de jours.

Mais sur ces deux dossiers, il suffirait d'une étincelle pour rallumer les braises du conflit social. Avec les conséquences qu'on imagine.

(LpR/Picture : Pixabay )