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Si c’est vrai, alors c’est très grave

Les autorités espagnoles prennent-elles un gros risque ? Un témoignage révélé par l’agence de presse Belga tend à démontrer que le nombre de décès et de disparus à Valence est vraiment beaucoup plus élevé.

Un journaliste de Belga a entendu le témoignage d’un ambulancier de Valence, qui tient à garder son anonymat. Il n’a jamais vu un tel désastre dans des zones qui s’apparentent à un champ de bataille. Ce secouriste évoque un bilan bien supérieur aux 220 morts officiels après la « dana » du 29 octobre 2024. Il y en aurait « plus de 1000 » selon lui. Il parle même de restrictions et de menaces pour empêcher les secouristes de parler aux médias « sans autorisation préalable ». Cet homme n’arrive pas à expliquer cette différence et cette omerta. 

Encore des morts

Selon lui, des personnes coincées chez elles vivent encore à côté du cadavre d’un ou de plusieurs proches. Ce secouriste a également raconté au journaliste de Belga qu’il a lui-même perdu un ami et une ex-collègue tout juste retraitée. Si cet ambulancier est sincère dans son récit et que son bilan est plus proche de la réalité que celui déclaré officiellement, l’Espagne pourrait faire face à une fronde populaire…

Qu’en penser ?

A priori, l’agence de presse belge Belga est une source sûre qui a dû prendre ses précautions avant de dévoiler ce témoignage. Lequel est relayé par des médias renommés en Belgique. En Espagne, la population se plaint clairement du manque d’anticipation. Une colère récupérée par des groupements divers, notamment le parti Vox d’extrême droite, pour diffuser des fake news. Mais imaginez, si l’État a vraiment menti intentionnellement pour minimiser l’ampleur du désastre et le nombre de victimes !

(Olivier Duquesne – Source : RTBF avec Belga – Picture : © picture alliance / NurPhoto | Hazhard Espinoza Vallejos)

Olivier Duquesne

Olivier Duquesne

Journaliste FR @ Tagtik - Rubriques auto et mobilité

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