100.000 euros pour identifier les jeunes radicalisés
Pour soutenir et réintégrer des jeunes radicalisés qui veulent se désengager des groupe radicaux violents, la commune de Molenbeek-Saint-Jean, en Région de Bruxelles-Capitale, va recevoir des fonds fédéraux supplémentaires.
En effet, depuis les attentats de Paris et de Bruxelles, cette commune bruxelloise est stigmatisée comme un haut lieu du terrorisme et est devenue une priorité pour le gouvernement.
Cette enveloppe budgétaire de 100.000 euros s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du "Plan canal" du ministre de l'Intérieur, Jan Jambon.
Selon la Dernière Heure, l'objectif principal de cette action est de mettre en œuvre dans la commune une expérience-pilote en octroyant plus de moyens aux acteurs de terrains. Ces derniers, des personnes expérimentées, auront pour mission de décourager des jeunes en voie de radicalisation, de leur trouver un nouveau contexte, de susciter leur adhésion et de les accompagner dans la durée dans ce processus.
Des négociations sont en cours entre les autorités communales de Molenbeek-Saint-Jean et le cabinet du ministre de l'Intérieur afin de déterminer les modalités et la date précise du lancement de l'action.
Après un an, au terme de la durée du protocole d'accord, le SPF Intérieur établira un rapport d'évaluation finale. Ce rapport devrait permettre de juger de la pertinence éventuelle de l'extension de cette expérience-pilote à d'autres communes.
La commune d'Anderlecht, qui compte aussi des individus considérés comme radicalisés, a déjà fait savoir qu'elle souhaiterait également bénéficier d'une aide financière.
(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration picture: Belga)