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En Belgique, en cas de surcroît de travail ou de nécessité imprévue, l'employeur est en droit de demander aux travailleurs de prester des heures supplémentaires.

Et la surcharge de travail semble bien conséquente chez nous puisque ce ne sont pas moins de 76% des travailleurs qui sont concernés par les heures supplémentaires, peut-on lire sur le site de la RTBF qui relaye les résultas de l'enquête "Modern Times" menée par la FGTB dans le cadre du bien-être au travail.

De cette étude, qui a été menée auprès de 14.500 personnes, il ressort que ces heures supplémentaires ont des conséquences sur la santé des travailleurs. Parmi les symptômes désagréables que la surcharge de travail engendre, on peut citer par ordre d'importance: le stress (83,7%), les troubles du sommeil (48,7%), le burn out (47,7%), l'irritabilité (42,4%) et les maux de tête (36,9%).

Autre constatation, les heures supplémentaires sont généralement imposées aux travailleurs. Valérie Jadoul, du département Entreprise de la FGTB, précise: "42% d'entre eux affirment qu'ils travaillent des heures supplémentaires sous demande de la direction en cas de pic de charges de travail, 16% parce que la direction l'impose, alors que 40% estiment que c'est simplement parce qu'ils ont trop de travail, et qu'ils prestent en conséquence le nombre d'heures nécessaires".

En revanche, seuls 15% des travailleurs réalisent des heures supplémentaires par choix personnel. "On voudrait nous faire croire que c'est à la demande des travailleurs, mais cela nous permet de remettre les choses en perspective, d'autant que 23% des heures ne sont ni payées, ni récupérées", explique-t-on à la FGTB.

Enfin, cette étude mentionne que la part de travailleurs exerçant le télétravail a augmenté entre l'enquête de 2014 et celle de 2017, de 6,2% à 9,8%.

(FvE - Source: RTBF - Illustration Picture: Pixabay)