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"45 minutes au Camp Nou, c'est comme 90 minutes ailleurs"

Le Barça est-il vraiment irrésistible à domicile? C'est évidemment la question que se posent les joueurs et supporters du PSG, à quelques heures du match retour des huitièmes de finale de la Champions League pour lequel les Parisiens se déplaceront mercredi avec un avantage de 4 buts. Pour répondre à ces interrogations, le quotidien l'Equipe a recueilli mardi le témoignage de trois joueurs particulièrement bien placés pour en parler.

Ils sont trois. Trois défenseurs français évoluant en Liga et qui ont connu l'enfer du Camp Nou quand leurs équipes respectives ont rencontré le Barça à domicile, subissant chaque fois les foudres de la MSN avec des scores dignes de sets de tennis.

Aïssa Mandi, qui défend les couleurs du Bétis Séville se souvient d'une défaite 6-2 dans l'antre des Catalans, alors qu'il avait obtenu un match nul (1-1) avec les Sévillans à domicile. "Chez eux, c'est autre chose. Ils étaient pratiquement injouables... Je ne pourrais expliquer pourquoi, il y avait pratiquement les mêmes joueurs qu'à l'aller. Peut-être que les équipes adverses les craignent plus et les attendent davantage au Camp Nou".

Jean-Sylvain Babin, qui joue en défense à Gijon, estime que c'est la taille et l'ambiance du stade qui tétanisent les équipes qui se déplacent au FC Barcelone: "Là-bas, ce sont les joueurs qui font que les supporters poussent l'équipe, plus que l'inverse. 45 minutes au Camp Nou, c'est comme 90 minutes ailleurs. Quand tu subis là-bas, le temps ne passe vraiment pas", prévient-il, se souvenant d'une défaite 6-1 en Catalogne.

Florian Lejeune, qui évolue dans le petit club d'Eibar, raconte lui aussi son expérience face aux stars du Camp Nou, même si c'est à domicile qu'il du regarder le spectacle (0-4) : "Ils ne s'arrêtent jamais. S'ils en mettent un, ils veulent en mettre un deuxième et ainsi de suite. Les gars qui jouent devant, ce sont des morts de faim."

Alors, même si le PSG n'est évidemment pas Gijon, Eibar ou le Betis, voilà les Parisiens prévenus...

(LpR/Picture : Pixabay)

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