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"A Anderlecht, les entraîneurs doivent avoir une peau d'éléphant"

Herman Van Holsbeeck a un énorme mérite. Il ne fuit jamais les discussions, ni les débats. Que ce soit avec la presse, avec les supporters ou avec ses entraîneurs.

Hier, le manager de la Maison Mauve s'est multiplié sur les plateaux de la RTBF et de la VRT pour expliquer les raisons du départ de René Weiler. Pour le dirigeant de la Maison Mauve, le coach suisse ne pouvait plus supporter d'être pris à partie par les supporters et par certains médias.

"A Courtrai, au moment du 0-1 en faveur d'Anderlecht, les supporters ont crié en faveur de la démission de René Weiler. Après le match, il est venu me voir pour dire que sur ces bases-là, il ne pouvait pas continuer. "Je ne sais pas gagner ce combat" a-t-il dit sur le pateau de la Tribune avant d'ajouter : "Tous les entraîneurs que j'ai connus à Anderlecht, à la fin, ils deviennent un peu cyniques car l'accumulation des critiques devient lourde. Avec la pression à Anderlecht, il faut avoir une peau d'éléphant. La presse scrute à la loupe chaque décision prise".

Néanmoins, sur le plateau d'Extra-Time de la VRT, Van Holsbeeck a tenu un discours légèrement différent en concédant que René Weiler avait du mal également à s'adapter à la Belgique, à la mentalité du pays.

"Il avait un problème avec la mentalité dans ce pays, avec la différence entre la presse néerlandophone et francophone qui voient parfois deux matches différents. Il en a eu assez" a encore ajouté le responsable du Sporting qui n'a pas hésité à parler finalement de paranoia dans le chef de Weiler. "Celui qui dit que la critique ne le touche pas, ment. Au début, Weiler ne lisait pas tout, mais après un certain temps, il est devenu paranoïaque".

(JCY avec Dupk/Picture : Belga)

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