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Dans la nuit la nuit du 16 au 17 février, les quatre membres de la famille Troadec (Pascal, Brigitte et leurs enfants Sébastien et Charlotte) sont massacrés dans leur maison d'Orvault, en Loire-Atlantique. Mobile probable de ce crime commis selon toute vraisemblance par Hubert Caouissin? Un trésor, composé de plusieurs dizaines de kilos d'or en pièces ou en lingots. Un magot dont les enquêteurs cherchent toujours à prouver l'existence.

Lors de fouilles récentes dans la maison où a eu lieu le massacre, la police judiciaire a retrouvé des lettres de la mère de Pascal Troadec dans lesquelles elle reproche à son fils d'avoir volé 'l'héritage' qui aurait dû être partagé avec Lydie, la sœur de Pascal et compagne d'Hubert Caouissin, le meurtrier présumé.

A la recherche du magot, la justice vient de lancer des commissions rogatoires internationales pour tenter de retrouver la trace de cet or dans les principautés d'Andorre et de Monaco.

Selon la mère de Pascal, le trésor aurait été volé quelques mois après le décès de son mari, Pierre, qui aurait révélé à son fils une cachette dans le grenier de sa maison de Guipavas, dans le Finistère. Le trésor aurait été découvert en 2006 par le défunt lors de travaux de rénovation dans la cave d'un immeuble de Brest appartenant à la famille .

Cet or, sans doute caché là par une personne qui s'en était emparé à l'arrivée des Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale, est "peut-être celui de la Banque de France", d'après Renée. En 1940, de l'or français avait été chargé sur des navires à destination des colonies dans la précipitation et une caisse de 60 kg du précieux métal avait disparu dans le port de Brest...

(LpR/picture : Pixabay)