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Après leur défaite face à la coalition, le groupe terroriste Etat Islamique à Mossoul (Irak) a laissé involontairement dans les ruines de la ville, des documents importants. Dont certains sont récents puisqu'ils sont datés du 9 octobre 2016.

Suite à cette découverte, Interpol a annoncé, en mai dernier, être en possession d'une liste de 173 membres de l'État Islamique susceptibles d'organiser en Europe des attentats suicides. Le nom d'Abou Omar al-Belgiki figure dans cette liste de kamikazes potentiels.

Bien que certains de ces 173 combattants aient été tués ou arrêtés entretemps, d'autres sont encore dans la nature. Parallèlement, les services de sécurité occidentaux ont constaté une recrudescence des tentatives de passage depuis la Syrie vers l'Europe.

Selon les informations relayées par Het Laatste Nieuws, sur les 173 noms listés par Europol figurent six Européens, dont un Belge. L' homme âgé de 24 ans, disposerait de la double nationalité belgo-marocaine. Il aurait rejoint les rangs de l'État Islamique en octobre 2015. Sa kunya, son nom de combattant, est en fait Abou Omar al-Belgiki. Curieusement, son nom de combattant est le même que celui choisi par le Molenbeekois Abdelhamid Abaaoud, l'ancien dirigeant de la cellule de Verviers et du commando auteur des attentats de Paris (Novembre 2015), tué lors d'un assaut du Raid à Saint-Denis. Les enquêteurs pensent que cette kunya lui aurait été donnée en hommage.

Pour le reste, les trois quarts des noms qui figurent sur la liste sont de nationalité irakienne. Une information qui inquiète les autorités. Et pour cause, puisque les ressortissants syriens et irakiens sont difficiles à identifier pour les services de sécurité européens. Ces individus circulent sous de fausses identités et leur profil ADN ainsi que leurs empreintes digitales sont inconnues en Occident.

(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration picture: Belga)