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Le VDAB, l'équivalent flamand du Forem ou d'Actiris, veut surveiller de plus près les chômeurs et vérifier qu'ils font des efforts suffisants pour trouver un emploi. Ainsi, l'organisme projette d'étudier le comportement des chômeurs sur le web pour savoir à quelle fréquence les demandeurs d'emploi cliquent sur les postes vacants qui sont présentés sur son site internet.

Le plan, qui doit encore être examiné par la Commission pour la Vie Privée, est déjà vivement critiqué par le syndicat socialiste ABVV. Selon le syndicat, ce projet comporte beaucoup de risques.

"Le groupe des demandeurs d'emploi qui a le plus besoin d'aide est justement le 'moins digital'. Cette surveillance électronique ne peut certainement pas remplacer un entretien personnel" explique en substance Caroline Copers, secrétaire générale de l'aile flamande d'ABVV à Het Nieuwsblad.

La secrétaire générale met en garde contre les dérives: "Un ordinateur ne peut pas décider si quelqu'un a fait suffisamment de recherches pour un job. C'est une affaire de personnes". Et elle ajoute: "Cela donne un sentiment de Big Brother".

Le ministre flamand du Travail, Philippe Muyters, veut un contrôle renforcé des chômeurs flamands, une compétence qui est assumée par le VDAB depuis l'année passée. Auparavant, cette compétence était attribuée au Rijksdienst voor Arbeidsvoorziening (RVA).

(FVE avec Fausto/ Photo: Belga)