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La Ministre Flamande de l'Egalité des Chances, Liesbeth Homans (N-VA), est en colère. Elle a très peu apprécié ce qu'elle estime être une volonté d'obstruction de la part d'UNIA, le centre interfédéral pour l'égalité des chances. Liesbeth Homans voulait vérifier la neutralité d'UNIA et cherchait à savoir si le centre ne se focalisait pas prioritairement sur les plaintes de certains groupes, "des personnes d'origine allochtone", selon ses propres mots. C'est pourquoi elle avait demandé un audit complet d'Unia et un accès aux bases de données du centre, quelle juge "pas neutre et pas objectif". Mais les responsables d'UNIA, peu favorable à cette démarche, n'ont pas ou peu collaboré avec les personnes chargées de cet audit, regrette Mme Homans.

"D'après eux, toutes les données sont disponibles sur leur site internet, mais un expert indépendant peut quand même essayer de savoir comment les plaintes ont été traitées", regrette Liesbeth Homans qui souhaite que les compétences flamandes du centre soient transférées à une autre institution.

Unia a réagi avec étonnement aux accusations de Liesbeth Homans. "Nous avons posé de nombreuses questions lors de l'audit, car ses objectifs nous paraissaient peu clairs. Si toutes les demande de Mme Homans n'ont pas pu être satisfaites, c'est pour une raison très simple. Les dossiers doivent rester anonymes et ce n'est pas simple de protéger toutes ces données personnelles. Nous ne prenons pas l'anonymat des plaignants à la légère", a indiqué la directrice d'Unia, Els Keytsman, sur les ondes le la VRT.

(LpR avec Skwadra - Source: Radio 1 - De Standaard - Het Laatste Nieuws/Illustration picture: Belga)