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Au début de l'année, dans un texte intitulé "Le califat virtuel", le général américain Joseph Votel, commandant de l'US Central Command (dont la zone d'intervention va du Moyen-Orient à l'Asie), prévenait : "Vaincre l'EI sur le champ de bataille physique n'est pas suffisant".

"Même après une défaite décisive en Irak et en Syrie, l'EI va vraisemblablement trouver refuge dans un refuge virtuel, un "califat virtuel", d'où il va continuer de coordonner et d'inspirer des attentats", écrit-il. "Cela lui permettra également de continuer à bâtir une base de supporteurs jusqu'à ce que le groupe soit en mesure de reconquérir des territoires physiques".

Selon des expertss, le groupe État islamique (EI) va  continuer la lutte et galvaniser ses partisans, depuis le cyberspace.

Et il risque d'être plus difficile de déloger le groupe jihadiste des recoins cachés du "web profond", d'où sa propagande pourra continuer à inciter ses membres et sympathisants à l'action, que des faubourgs de Mossoul ou Raqa.

Pour l'expert britannique Charlie Winter: "Censurer l'internet ne marchera pas". "Les autorités portent leur attention sur la mauvaise partie de l'internet (le réseau grand public), et c'est un problème (...) Les jihadistes se cachent désormais dans le web profond, utilisent le chiffrement Il y aura toujours des refuges pour les terroristes sur internet, quoiqu'en disent des politiciens".

(JCY  source: AFP  picture: twitter)