Des activistes dénoncent la politique migratoire belge
La nuit passée, 300 activistes ont mené une opération coup de poing dans les stations de métro, abribus et gares du pays dans le but de détourner des milliers d'espaces publicitaires. Au total, ils ont collé 2.100 affiches dénonçant la politique migratoire en vigueur dans notre pays.
La campagne baptisée "Not in my name" (pas en mon nom), "est née d'une volonté de confronter les citoyens belges à l'ignominie des actions du gouvernement belge en matière migratoire, qui n'ont qu'un seul objectif, celui de faire disparaitre les personnes migrantes, en les expulsant ou en les rendant invisibles," ont précisé les organisateurs.
Ils poursuivent: "Nous sommes convaincus que la plupart des citoyens belges manquent d'information concernant la politique migratoire de leur pays et ne cautionneraient pas les pratiques de leur gouvernement en connaissance de cause. Nous avons voulu rappeler la nécessité de regarder la réalité en face à travers trois faits injustes et révoltants qui sont invisibilisés par le gouvernement".
Parallèlement à cette action d'affichage, les activistes ont également distribué quelques 7.000 accroche-portes dans les transports en commun. Leur but étant de sensibiliser les voyageurs à une politique migratoire digne et respectueuse des droits humains.
La campagne d'affichage a été diffusée dans les villes de Mons, Liège, Charleroi, Louvain, Verviers, Louvain-la-Neuve, Namur et Gand, ainsi que dans la capitale.
Theo Francken, a déjà réagi vivement à cette campagne, ce mardi matin via Twitter. Dans son tweet, le secrétaire d'État à l'Asile et la Migration, parle de "désinformation".
(FvE - Source: 7sur7 - Picture: twitter)