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A la fin du mois de septembre, trois importants incendies ont ravagé des sites liés à l'industrie de la défense. Apparement, ces incendies seraient d'origine volontaire et criminelle. La justice enquête actuellement pour établir un lien entre ces trois sinistres. Les enquêteurs n'excluent pas que des terroristes anarchistes soient responsables de ces faits.

Fin septembre, sur un site industriel au nord de Malines, un entrepôt est parti en fumée chez Varec, une entreprise qui fabrique des pneus et des chenilles pour les véhicules militaires. "Des intentions criminelles ne peuvent être exclues, aucune preuve évidente n'a été découverte pour le moment, même si nous attendons toujours les résultats de quelques échantillons", explique Nele Poelmans, du Parquet de Malines, dans Het Nieuwsblad.

Deux jours plus tard à peine, un incendie éclate dans une entreprise spécialisée dans la fabrication de mâts télescopiques et d'antennes pour véhicules militaires. Cet incendie chez Teksam, à Genk, semble avoir été allumé volontairement, des bouteilles de gaz ayant été retrouvées sur le lieu de départ du feu.

Le lendemain, à Herstal, la société Thales est victime des (mêmes) pyromanes. Le service de déminage DOVO a du se rendre sur place pour désamorcer une bombe artisanale, constituée de plusieurs petites bouteilles de gaz. La société Thales produit des fusées utilisées par des hélicoptères et des avions de combat.

Les enquêteurs confirment que dans les trois cas, des soupçons de sabotage existent. La presse a déjà signalé l'existence d'un groupuscule d'anarchistes et de pacifistes qui veulent s'en prendre à l'industrie militaire. Les investigations sont toujours en cours.

(LpR avec Skwadra - Source: Het Nieuwsblad/Illustration picture: Belga)