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De plus en plus de voitures de grand luxe sont garées sur les parkings des supermarchés "low cost". La classe moyenne supérieure fait en effet de plus en plus ses courses dans des enseignes comme Aldi ou Lidl. Un phénomène étonnant révélé par une enquête de l'Université d'Huddersfield, en Grande-Bretagne.

Jusqu'il y a peu, les gens aisés méprisaient ouvertement les supermarchés "low cost" mais, ces dernières années, cette tendance s'est inversée. L'étude montre en effet que 77% des membres de la classe moyenne (supérieure), avec de revenus annuels supérieurs à 44.000 euros, font à présent leurs courses chez Aldi ou Lidl. Et ce, alors que seuls 73 % des citoyens avec des revenus modestes de moins de 13.000 euros fréquentent encore ces enseignes.

"Ce faible écart montre qu'Aldi et Lidl sont devenus attractifs pour différentes classes de revenus. Et que les gens aisés sont comme tout le monde à la recherche de bonnes affaires", explique David Harvey, un des auteurs de l'étude dans la presse britannique.

En Belgique, on note la même évolution, pointe Jorg Snoeck, spécialiste de la grande distribution dans Het Nieuwsblad. "C'est en partie à cause de marques comme Coca-Cola, Nutella ou les pizzas Dr Oetker. Ces produits de marque sont désormais en vente dans les rayons d'Aldi et Lidl. Les clients ne sont donc plus obligés de passer chez Carrefour ou Delhaize pour les trouver."

(LpR avec Skwadra/Illustration picture: Belga)