Fragilisé, le Samusocial craint pour son avenir
Suite aux affaires qui ont secoué l'institution ces derniers mois, le Samusocial s'inquiète pour son avenir. En effet, les dons, qui servent à financer les frais de fonctionnement sont en nette diminution et la régionalisation potentielle de l'institution fait redouter aux coordinateurs une perte importante de moyens financiers.
Vendredi matin, pour la première fois, les travailleurs de l'organisme ont réagi publiquement en arrêtant leur travail pendant 1 heure dans le but de communiquer leurs craintes.
Si l'annonce d'un retour possible de Pascale Peraïta n'avait fait qu'augmenter leurs inquiétudes, la principale angoisse des travailleurs concerne l'emploi. En effet, depuis juin dernier, l'ASBL a essuyé deux vagues de non-renouvellement de contrats CDD: l'institution serait depuis en sous-effectif.
Fin septembre, deuxième coup dur pour l'institution, un financement régional consacré à un programme de 80 places au centre Poincaré pour les personnes en errance dans l'espace public, s'est également éteint. Résultat: 13 contrats n'ont pas été renouvelés.
Pour l'heure, une seule bonne nouvelle, le plan hiver semble devoir fonctionner correctement. Grâce aux 3 millions de budget consacré à cette mission, une centaine de personnes pourront être embauchées pour ces quelques mois.
Mais c'est la période printanière que redoutent particulièrement les syndicats et la direction.
Entretemps, un nouveau conseil d'administration a été nommé pour faire la transition et effectuer la transformation en une ASBL régionale.
Yves Dupuis, le responsable de la FGTB en charge du dossier, souhaite préserver les 300 emplois actuels, il se veut rassurant, il ne lâchera rien. Pour le moment aucune autre action des travailleurs n'est prévue.
Dossier à suivre donc...
(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration Picture: Belga)