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Le constat est plus qu'alarmant: les faits de violence intrafamiliale sur les mineurs ont explosé.

Selon les chiffres rapportés par la police fédérale sur une période de dix ans, ces faits auraient quasiment doublé. Pour 1.014 faits de coup et blessures sur mineurs par ascendant constatés en 2007, on en recense 1.994 en 2016.

De manière générale, ces faits seraient commis à 70% par des hommes et 30% par des femmes.

Si cette augmentation semble établie des deux côtés de la frontière linguistique, il semblerait que ces statistiques effrayantes soient à nuancer. Les faits constatés ne débouchent pas toujours par une condamnation au pénal.
Une explication est donnée par l'avocat pénaliste Dimitri De Béco: "Les services d'aide à la jeunesse n'y sont pas pour rien. Ils ont une meilleure capacité à détecter les situations de crise. ses agents sont mieux formés qu'à une certaine époque, j'en suis persuadé."

De son côté, le parquet de Bruxelles n'a pas d'hypothèse claire sur la hausse de ce phénomène mais explique que cette thématique est une de leur priorité.

Chaque cas de violence familiale sur mineur est suivie par l'ouverture d'un volet protectionnel traité par le parquet de la jeunesse. Un juge peut être saisi de l'affaire. Dans les cas moins graves, le dossier est transmis au Service d'aide à la jeunesse qui enverra un agent chargé de rencontrer les parents et de trouver des solutions.

(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration picture: Pixabay)