Jacques Rogge, victime des tabloïds britanniques
On connaît la cruauté féroce des tabloïds britanniques, imbattables lorsqu'il s'agit de se lancer dans l'une ou l'autre chasse aux sorcières, dans le seul but de faire vendre du papier. Jacques Rogge, le président belge du Comité International Olympique, sait depuis quelques jours de quel bois se chauffent ces gazettes à sensations. En cause, une interview accordée à une radio britannique, où notre compatriote a malencontreusement utilisé une expression anglaise pour une autre. Pour expliquer à quel point son boulot au comité olympique était harassant et se décrire comme un "bourreau de travail", Rogge a employé les termes de "working class". Avec leur mauvaise foi caractéristique et leur habitude de chercher la petite bête, les tabloïds anglais ont laissé croire que Rogge se considérait comme faisant partie de la classe ouvrière ("working class", en anglais) et se sont mis à jaser sur son train de vie et le luxe supposé dans lequel le patron du CIO vit et est logé pendant les Jeux. "Certains ont le don de critiquer tout et n'importe quoi. C'est leur droit, mais il n'y a pas lieu de le faire dans ce cas-ci", a expliqué l'entourage de Jacques Rogge. Une tempête dans un verre d'eau qui concerne un homme dont tout le monde s'accorde à dire que son travail au CIO mérite plutôt des éloges. (LB/Picture : Belga)