L'alcootest fête ses 50 ans
Le premier appareil de mesure de l'alcoolémie fête ses 50 ans en août. L'alcootest, fréquemment utilisé par la police de la route et redouté par certains automobilistes, n'a été introduit dans notre pays qu'en 1967.
En cinq décennies, le taux d'alcool autorisé au volant a été revu à la baisse de manière drastique. En effet, l'année de l'introduction de l'alcootest, le taux d'alcool admissible était de 3 fois la limite actuelle, soit 1,5 g/l, a commenté ce vendredi l'IBSR.
La mise en service de l'appareil faisait suite à un grave accident de la route survenu un an plus tôt. Un chauffeur de poids lourd avait fauché et tué 10 enfants sur une route à Asse après s'être endormi au volant. Il présentait un taux d'alcool de 2,2 g/l.
Les méthodes de contrôle n'ont ensuite plus cessé d'évoluer. En 1975, le taux d'alcool maximal passe à 0,8 g/l et le retrait du permis de conduire pour une période temporaire est institué.
Les premiers éthylotests (test de l'haleine) et les éthylomètres (analyseurs d'haleine) font leur apparition fin des années '80. En décembre 1994, la gendarmerie remplace le ballon par le "testeur d'haleine" pour la détection du taux d'alcool. L'analyse d'haleine, quant à elle, devient le moyen utilisé pour la mesure légale de l'alcoolémie en lieu et place de la prise de sang.
Durant ces dernières années, le seuil de concentration d'alcool punissable est passé de 0,8 à 0,5 promille.
Lors des derniers contrôles menés en décembre 2016 et janvier 2017, la police a effectué 450.000 tests d'alcoolémie, dont seuls 2,3% se sont révélés positifs.
(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration Picture: Pixabay)
