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L'étrange maladie qui frappe nos hommes politiques

Le Bourgmestre MR d'Uccle, Armand Dedecker, a repris ses activités lundi alors qu'il était en congé-maladie depuis le 9 décembre dernier.

Grosses fatigue et chute de tension l'avaient empêché d'exercer ses mandats depuis 3 mois. Une incapacité de travail que certains n'avaient pu s'empêcher de mettre en rapport avec les ennuis judiciaires du député-bourgmestre, cité avec insistance dans l'affaire du Kazakgate.

Comme d'autres, Armand De Decker aurait-il eu du mal à supporter la pression et l'emballement médiatique générés par son implication supposée dans un retentissant scandale?

D'autres cas du même genre genre ont occupé le devant de la scène médiatique et judiciaire ces dernières semaines. Stéphane Moreau, le patron de Publifin, avait ainsi fait reporter sa comparution devant à la commission d'enquête du Parlement Wallon en produisant un certificat médical. Victime selon son entourage d'un début d'infarctus, il a réfuté toute volonté de se soustraire aux enquêtes en cours.

André Gilles, président des conseils d'administration de Publifin et Nethys s'était lui aussi fait porter pâle alors qu'il devait être entendu par la même commission

Ces affections, que certains qualifieront de diplomatiques ne cachent-elles pas souvent un sursis recherchés par les hommes politiques pour mieux préparer leur défense? Même couvertes par un certificat et par le secret médical, ces maladies qui tombent à point nommé pour ceux qui en soufrent, ne manquent pas d'irriter le citoyen qui y voit, à tort ou à raison, au mieux une fuite, au pire une façon d'entraver la recherche de la vérité et le processus démocratique.

Face à leurs consciences, ces malades que certains disent imaginaires, sont seuls à connaître la vérité...

(LpR/Picture : Pixabay)

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