La police de l'aéroport redoute un nouveau 22 mars
"Un homme portant une bombe rentrerait facilement. Nous craignons un nouveau 22 mars. Plus que jamais", expliquent les personnels de sécurité et la police de l'aéroport de Zaventem.
Une affirmation, confiée à Het Nieuwsblad, qui est selon eux destinée à réveiller les consciences et à souligner la fragilité du dispositif mis en place à l'aéroport national. Un an après l'attaque sanglante, le personnel de sécurité de l'aéroport est persuadé qu'un homme pourrait pénétrer relativement facilement dans l'aéroport avec une bombe dans sa valise sans être contrôlé. D'après eux, les dispositifs technologiques mis en place, comme une caméra avec reconnaissance faciale, sont du gaspillage d'argent.
"Nous faisons part de notre frustration pour informer le public et dans l'espoir que nos dirigeants vont prendre en compte l'urgence de cette situation avec un an de retard. Dans le cas contraire, une nouvelle attaque n'est qu'une question de temps. Et alors, ce sera la mort de Zaventem car plus personne ne voudra prendre l'avion ou travailler ici. Une réunion d'urgence avec le personnel du checkin l'a une fois de plus démontré. Ces gens sont morts de peur. Parce qu'ils ont le sentiment, totalement justifié, que rien n'a changé depuis le 22 mars 2016."
(LpR avec Skwadra - Source: Het Nieuwsblad/Illustration picture: Belga)