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La précarité étudiante prend de l'ampleur

À l'occasion de la Journée internationale des étudiants et faisant suite à l'appel de la Fédération des étudiants francophones (la Fef), syndicats, politiques et associations se mobilisent ce vendredi après-midi à Bruxelles pour dénoncer la précarité étudiante.

En effet, nos jeunes sont de plus en plus souvent confrontés à des difficultés pour financer leurs études supérieures. Ils n'ont souvent plus d'autre choix que de se trouver un travail d'étudiant ou de solliciter une aide au CPAS.

Ce constat édifiant tient en quelques chiffres. Le nombre d'étudiants belges touchant le revenu d'intégration social (RIS) du CPAS est passé, entre 2002 à 2016 de 3.654 à 27.133 unités. Un chiffre qui a donc été multiplié par sept en 15 ans. Désormais, on recense 8.263 Bruxellois qui en bénéficient (soit un étudiant sur 15), pour 5.400 en Flandre et 13.470 dans le Sud du pays.

Afin de s'en sortir, de plus en plus de jeunes doivent travailler pour financer leurs études. Pour preuve, le job étudiant a explosé ces dernières années. "Le travail étudiant n'est pas un problème en soi", explique Christine Mahy, secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP) à Belga, mais certains jeunes "sacrifient leur temps d'étude pour travailler". Parfois, ce surcroit de travail les conduit à l'échec.

Par ailleurs, les organisations dénoncent le fait que les allocations études ne sont plus en phase avec la réalité, ils estiment que leurs montants doivent être revalorisés.

À l'appel de la Fef, le cortège partira aujourd'hui à 14h00 de la gare de Bruxelles-Central pour se rendre place de la Chapelle où des actions seront au programme. Environ 500 personnes sont attendues à cette manifestation. Les participants revendiquent une diminution du coût des études, une revalorisation des montants des aides sociales ainsi qu'un élargissement des critères d'accès aux aides sociales.

(FvE - Source: 7sur7 - Illustration picture: Pixabay)

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