La sécurité dans nos gares est-elle vraiment assurée?
On le sait depuis les récents événements de la Gare Centrale à Bruxelles : les gares, endroits très fréquentés par définition, peuvent être prises pour cibles par les terroristes.
Dans ce contexte, Alain Kestemont (Défi), conseiller de police de la zone Midi et le député bruxellois Fabian Maingain (Défi) tirent la sonnette d'alarme. Selon eux, la police des chemins de fer, en charge de la sécurisation des gares et des stations de métro bruxelloises, manque cruellement d'effectifs, au point de ne plus pouvoir assurer correctement ses missions. Avec pour conséquence que ce sont les militaires et les policiers des zones locales, déjà surchargés, qui doivent prendre le relais.
Dans le contexte terroriste que nous connaissons, le fait que le nombre de patrouilles soit en constante diminution ne manque pas d'interpeller.
Pour un cadre organique de 290 personnes mais en comptant les policiers en arrêt-maladie, en accident de travail, en congé de maternité et en interruption de carrière, il ne reste effectivement que 231 policiers disponibles pour effectuer les nombreuses missions de sécurisation des gares et stations de métro de la capitale.
Conscient du problème, le cabinet du Ministre de l'Intérieur Jan Jambon (N-VA) indique qu'une réforme est actuellement à l'étude afin de renforcer le cadre organique de la police des chemins de fer.
(LpR - Source : La Dernière Heure/picture : Belga)