Le burn out, la maladie des trentenaires
Selon une étude menée par Securex auprès d'un échantillon représentatif de 1.552 travailleurs belges, le nombre d'employés qui – selon la définition scientifique actuellement en vigueur – souffrent d’un burn-out a augmenté de plus de moitié entre 2014 et 2017, passant de 10 % à près de 17 %.
Ils sont épuisés, se détachent mentalement de leur travail et ont moins confiance en eux. Comme la nouvelle définition posera bientôt plus de conditions pour pouvoir parler de burn-out, nous appelons ceci un « risque accru » de burn-out.
Le risque est le plus élevé chez les travailleurs en fin de trentaine et les travailleurs à temps plein.
Ce sont principalement les jeunes travailleurs qui courent un risque accru, le pic se situant vers la fin de la trentaine : 19% des travailleurs qui ont moins de 35 ans, 23% des travailleurs entre 35 et 39 ans et 14% de ceux qui ont plus de 40 ans.
Les ouvriers et les employés encourent le même risque de burn-out (c.-à-d. 17 %), de même que les personnes faiblement et hautement scolarisées, ainsi que le personnel dirigeant et les membres de leurs équipes. Les hommes et les femmes s'y trouvent eux aussi confrontés dans la même mesure. L'étude ne constate pas de différence entre les secteurs, les régions et les différentes tailles d’entreprises.
Ces chiffres sur l'évolution du burn-out et les principaux groupes à risque parmi les travailleurs confirment et renforcent des résultats antérieurs au sujet de l'augmentation du stress et du nombre croissant d'absents de longue durée au travail.
(JCY avec LpR - Source: Securex/ Picture: twitter)