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Le chasseur de fantômes belge est-il vraiment sérieux?

Depuis presque 20 ans, Michael Cammarata étudie les phénomène étranges. Poltergeists, coups dans les murs, pas dans les escaliers, châteaux hantés et maisons de pendus hantent son univers.

Le plus célèbre des 'ghost hunters' belges passe souvent sur les plateaux de télé. Il faut dire que son show s’avère addictif. Sa société, Paranormal Investigation Belgique (PIB), créée en 1999, aurait déjà mené plusieurs centaines d'enquêtes dont les ingrédients forment une recette très efficace. Ses plateformes ghosthunter.be, chasseurdefantomes.net et paranormalbelgique.net ont leurs des adeptes qui se régalent des vidéos étranges qui y sont postées.

Mais la semaine passée, la passion de ce ghost hunter a pris une tournure plus inquiétante.

L'histoire aurait débuté suite à la demande d'un client qui aurait demandé à Paranormal Investigation Belgique de mener une enquête dans un château situé dans les Ardennes où il suspectait la présence d'entités malveillantes.

La commande, qui devait rester confidentielle, s'est vite retrouvée relatée sur un des site du PIB, vidéo à l'appui, à l'insu de son commanditaire. Selon le client, Paolo Volpe, c'est le business qui serait à l'origine de la motivation de Michael Cammarata.

Soupçonnant des trucages, il ajoute: "Quand il n’a pas de preuves, Michael Cammarata en fabrique. Ainsi, je l’ai vu faire mine de tituber dans les caves du Château des Armes à Profondeville, se retourner et nous demander si nous avions vu quelqu’un le pousser, et de là conclure : ‘C’est trop dangereux, on remballe tout, on quitte les lieux’ comme pour mettre la fausse chute sur le compte d’un poltergeist. C’était tellement stupide".

Le client trompé poursuit: "Des complices l'aident par exemple à faire tomber une chaise au bon moment dans une enquête pour y voir la présence d'une entité".

Paolo Volpe n'est pas le seul à mettre en doute le sérieux de Michael Cammarata, plusieurs des enquêteurs du PIB lancent désormais des accusations contre le ghost hunter. Michael Cammarata ne laisserait jamais personne assister au montage des vidéos, et le résultat final correspondrait rarement à ce qui s'est déroulé sur le terrain. Trucages, faux montages, manque de préparation des enquêtes et absence de méthode scientifique sont les raisons qui ont poussé les trois enquêteurs à dénoncer les méthodes fantasques du chasseur de fantômes belge.

Face à ces accusations, Michael Cammarata rejette le procès qui lui est fait. Le paranormal ne représenterait pas un business, pour preuve ses vidéos postées sur Youtube rapporteraient seulement un euro toutes les 4.000 vues. Un gain qui ne lui permettrait même pas de couvrir ses frais, le paranormal est juste sa passion. Quand à l'existence de fantômes, l'homme de 53 ans, répond "j'ai déjà vu des choses, oui, mais personne ne peut affirmer si c'est un fantôme ou pas."

Bref, la polémique semble, elle, bien réelle au sein des chasseurs de fantômes!

(FvE - Source: La Dernière Heure - Picture: Pixabay)

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