Le fritkot belge au patrimoine immatériel de la Belgique
Jeudi à l'Atomium, les ministres de la Culture et de l’Agriculture des entités fédérées ont présidé la session académique liée à la reconnaissance de la culture du fritkot belge au patrimoine immatériel de la Belgique.
Reconnu en 2014 par la communauté flamande, en 2016 par la Fédération Wallonie-Bruxelles, en avril par la Communauté germanophone, et enfin en juin dernier par la Région bruxelloise, la culture du fritkot figure désormais à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel de la Belgique.
Une procédure à l'Unesco, bien qu'elle ait été invoquée, n'est pas encore à l'ordre du jour. Néanmoins, le Prince Laurent, présent à la session académique de ce jeudi et qui a été intronisé le même jour au sein de l'Ordre national du Cornet d'or, aurait cependant fortement conseillé d'aller à frapper à la porte de l'Unesco. "La pomme de terre est le plat social par excellence", aurait souligné le Prince.
"En outre, elle est plus populaire en Belgique qu'en France. En France, c'est un mets. En Belgique, c'est un folklore", a estimé le Prince.
Notre petit pays recense pas moins de 5.000 friteries sur son territoire. Elle a produit 4,4 millions de tonnes de pommes de terre transformées en 2016 et est le premier exportateur mondial de pommes de terres surgelées.
Cette reconnaissance de la culture du fritkot constitue un bon exemple de ce que l'agriculture peut apporter à la culture et inversement, a commenté René Collin, ministre wallon de l'Agriculture.
(FvE - Source: 7sur7 - Picture: Pixabay)