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Le repenti de Daesh peut-il aider les autorités belges?

Tarik Jadaoun, le djihadiste verviétois, actuellement en prison en Irak où il risque la peine de mort, souhaite collaborer avec les services de sécurité belges, affirme-t-il dans une interview à la VRT.

Mais ce "repenti" de dernière minute peut-il vraiment aider les specialistes belges de l'antiterrorisme? Capturé lors de la prise de Mossoul cet été, "Abou Hamza Al-Belgiki" (son nom de guerre), s'occupait de l'entraînement des enfants-soldats de Daesh. Comme d'autres prisonniers de Daesh, il a été longuement interrogé par les services de renseignement américains.

Il aurait expliqué à cette occasion qu'il détenait des informations susceptibles d'aider les autorités belges. Jurant n'avoir ni ordonné ni mené les attentats perpétrés en France et en Belgique, il souhaite à présent faire amende honorable. "J'espère pouvoir rentrer pour m'excuser auprès des gens qui ont été touchés par les attentats en France et en Belgique. Je veux pouvoir leur expliquer pourquoi certaines choses se sont passées", précise-t-il tout en souhaitant retrouver en Belgique sa femme, qu'il a épousé en Syrie, et sa famille.

Mais Jadaoun (à droite sur la photo) aura-t-il le temps de transmettre des infos exploitables par les autorités belges? S'il était jugé par un tribunal irakien, il encourt la peine de mort. C'est donc sans doute pour sauver sa peau qu'il se montre à présent coopératif. Mais la Belgique n'ayant pas signé d'accord d'extradition avec l'Irak pour les combattants belges de Daesh emprisonnés, on voit mal danq uel cadre juridique Jadaoun pourrait se confesser auprès d'oreilles belges... pour autant qu'il ait vraiment quelque chose de concret à leur raconter.

(LpR/Picture : Twitter)

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