Autres sports

Contre l'Union, le Standard est resté dans la lignée de ses précédents matches. Les Rouches ont joué durant dix minutes et ont été des espèces de fantômes en draps rouges durant les quatre-vingt autres minutes. Pour Aleksandar Jankovic, le problème est mental et physique. 

Depuis la mi-décembre, le Standard a pris 13 points sur 45. Il n'a gagné qu'un seul match pour dix partages et quatre défaites. Aussi, le match nul concédé vendredi soir au Stade Roi Baudouin face à l'Union (2-2) s'inscrit parfaitement dans la lignée des copies remises depuis quatre mois par l'équipe d'Aleksandar Jankovic.

Mais au-delà de la triste constance dans les résultats, les Rouches ont également à nouveau affiché une incroyable transparence, voire une inconsistance, durant plus de quatre-vingt minutes du match contre l'équipe de la Proximus League. Une médiocrité presqu'inconcevable, d'autant que les dix minutes durant lesquelles les Liégeois ont joué, ils ont marqués deux buts magnifiques dans le jeu collectif.

Manque d'envie? Manque de motivation de la part de joueurs capables pourtant du meilleur? Pour Jankovic, le problème est essentiellement mental et physique.

"C'est dans les têtes et dans les corps des joueurs. Mais on ne va pas en débattre maintenant. C'est difficile de l'accepter" déclare le mentor de Sclessin qui maintient un discours de façade optimiste. "Quand vous êtes dans le doute, quand le contexte est négatif, cela se ressent. On ne peut pas demander une qualité extraordinaire, on doit demander une victoire pour provoquer un déclic" lache encore le successeur de Yannick Ferrera qui résume donc la solution à la crise actuelle à une simple pichenette du destin.

(LpR Dupk/Picture : Photo News)