Le trésor de guerre des partis flamands
Les partis politiques flamands ont mis 16,2 millions d'euros de côté en prévision des élections de 2018 et 2019. Leur trésor de guerre se monte désormais à 68,5 millions d'euros, indique le journal De Tijd.
De Tijd se base sur les comptes annuels des six partis flamands, publiés ces dernières semaines. L'an passé, ces partis ont pu faire des économies, puisqu'aucune échéance électorale n'était prévue. Mais avec les communales de 2018 et les élections fédérales et régionales de 2019, de grosses dépenses sont à prévoir.
Ce pactole réservé pour les scrutins à venir a augmenté au total de 44 %, pour atteindre 16,2 millions d'euros. Le Sp.a a provisionné 1,1 millions d'euros supplémentaires (+33 %) pour un total de 4,4 millions, record du genre pour les partis flamands. Le CD&V suit avec 4,3 millions devant la N-VA, qui a réservé au total 3,25 millions.
Sur le plan des disponibilités en cash et des placements, c'est la N-VA qui arrive en tête avec un trésor de 18,5 millions, loin devant le CD&V (14,2 millions) et le Sp.a (14 millions).
Le parti le plus riche reste la N-VA avec une balance positive de 39 millions. Le parti de Bart De Wever a en outre acquis le siège du parti, à Bruxelles et loue la moitié du bâtiment, ce qui lui permet d'encaisser des revenus locatifs annuels de presque 1 million d'euros. Le CD&V suit à distance respectable avec un bilan en excédent de 16,5 millions.
Au total, les partis flamands ont perçu l'an passé 41millions de subsides.
(LpR avec Skwadra by Tagtik/Illustration Picture: Belga)