Les accidents de la route ne font pas que des séquelles physiques
En 2016, les accidents de la circulation ont fait 51.827 victimes sur les routes de Belgique dont 4.103 blessés graves. Parmi elles, 637 personnes ont perdu la vie dans les 30 jours suivant l’accident.
On parle peu des conséquences dramatiques qui suivent directement un accident de la route.
Pourtant la question mérite d'être posée: qu'en est-il de la vie à moyen ou à long terme des personnes accidentées qui doivent vivre avec de graves séquelles?
Une problématique sur laquelle vient de se pencher l'Institut belge pour la sécurité routière (IBSR) via un rapport choc que La Dernière Heure a pu consulter en primeur.
Le dossier, qui sera publié cette semaine, dresse un état des lieux édifiant.
Les conséquences de ces accidents affectent directement l'emploi, la santé mentale, la famille et la vie privée des victimes. Plus concrètement, 43% des victimes sont obligées d'arrêter de travailler, 76% d’entre elles soufrent de dépression et 58% subissent plus de 3 années de procédures judiciaires.
Derrières ces statistiques se cachent des situations humaines douloureuses et beaucoup de détresse.
Benoît Godart, porte-parole de l'IBSR précise qu'après le drame, les démarches à accomplir sont nombreuses. Dans ce contexte, il explique que certaines associations d'aide aux victimes de la route existent et qu'elles sont très utiles aux personnes dont la vie a malheureusement basculé en quelques secondes. C'est le cas par exemple du département de l'AWSR, de l'ASBL Résilence, de l'ASBL Parents d'Enfants Victimes de la route ou encore des services d'assistance policière aux victimes.
(FvE - Source: La Dernière Heure - Picture: Pixabay)