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Les Belges pour le maintien des militaires dans nos rues

C'est une image à laquelle la population belge est désormais habituée : des patrouilles de 2 ou 3 militaires qui surveillent les lieux publics, les endroits les plus fréquentés, le gares ou les stations de métro.

Mais les citoyens souhaitent-ils, quant à eux, que les militaires restent en rue pour protéger la population?

C'est la question que s'est posée, le mois dernier, le "baromètre politique", le nouvel outil commun de la RTBF-La Libre Belgique-VRT-De Standaard-Kantar-TNS, via l'organisme de sondage TNS Kantar.

L'étude a sondé les citoyens pendant près d'un mois, par téléphone, interrogeant 2874 personnes des trois régions du pays: la Wallonie, Bruxelles et la Flandre.

A l'affirmation "les militaires doivent rester dans les rues pour protéger la population", quelque 69% des Wallons ont répondu "d'accord". Du côté des Bruxellois et des Flamands, même son de cloche avec respectivement 67% et 64%. Les réfractaires - ceux qui ont répondu "pas d'accord" - représentent 16% en Wallonie, 16% à Bruxelles, et 25% en Flandre.

Par ailleurs, les "ni d'accord, ni en désaccord", sont de 14% côté Wallonie et Bruxelles et de 10% en Flandre. Enfin, 1% des sondés, seulement, s'est déclaré sans opinion.

Ce sont les plus de 55 ans qui sont le plus favorable au maintien des patrouilles, tout comme les ouvriers et les classes sociales supérieures. Quand à ceux qui le jugent non nécessaire, l'étude recense une surreprésentation des 18-34 ans ou des cadres bruxellois.

Concrètement cependant, ce qui est sûr, c'est que les dirigeants de notre armée s'attendent à ce que les militaires restent encore de longs mois présents sur le terrain. En effet, le planning actuel de la Défense anticipe une prolongation de l'opération Homeland jusqu'en 2020.

(FvE & LpR - Source : De Standaard-RTBF / Picture : Belga)

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