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Le débit des cours d’eau présente d’importantes fluctuations saisonnières, dont les conséquences sur l’environnement sont multiples. En période de sécheresse, les débits d’étiage (niveau moyen le plus bas d'un cours d’eau) s’accompagnent généralement d’une concentration de la pollution qui, conjuguée avec une augmentation de la température de l’eau, a des conséquences dommageables pour la faune et la flore aquatiques.

Pour ces raisons principalement écologiques, des débits minimum d'eau ont été instaurés sur les cours d'eau wallons. Ces mesures permettent d'éviter le piétonnement et de préserver la biodiversité.

Lundi, de nombreux segments de cours d'eau wallons ont été déclarés non accessibles aux kayaks suite à des niveaux d'eau qui sont jugés trop bas.

C'est le cas notamment de l'Aisne (pour le tronçon en aval de Fanzel) et de la Salm (en aval du barrage de Vielsalm) qui sont interdites à la navigation depuis le 16 mars. C'est également le cas pour l'Ourthe occidentale et orientale.

Quant à la Lesse, elle risque d'être interdite sur le tronçon Houyet-Gendron, toujours en raison de niveaux d'eau trop bas. De Lessive à Houyet, les embarcations sont également interdites. Il en va de même pour le tronçon situé en aval du pont des Barbouillons à Daverdisse jusqu'à Chanly.

Sur la Semois, la circulation des kayaks n'était plus possible depuis Tintigny, en passant par Chiny. Elle était toutefois autorisée en aval du pont de Linglé.

L'Ourthe et l'Amblève restent en revanche en majorité navigable.

(FvE - Source: www.7sur7.be - Illustration picture: Pixabay)