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L'Inspection Spéciale des Impôts (ISI) n'est pas parvenu à percer les constructions fiscales utilisées, entre autres, par Eden Hazard, Thibaut Courtois, Divock Origi ou Kevin Mirallas. L'ISI referme donc bon gré mal gré son enquête sur les Diables Rouges.

Le fisc avait ouvert ce dossier après qu'on ait appris que plusieurs joueurs de l'équipe nationale se livraient à des pratiques pouvant être qualifiées d'évasion fiscale. Ils géraient en effet leurs droits d'image via des sociétés luxembourgeoises, une opération fiscalement très avantageuse. En Belgique, pour 100.000 euros perçus, ils auraient en effet dû payer 34.000 euros au fisc. Grâce à ce montage financier au Luxembourg, l'impôt n'était plus que de 4.000 euros. Une astuce qui leur a permis de gagner des centaines de milliers d'euros.

Les droits d'image dans le domaine du sport résultent de l'idée qu'il existe deux parties dans la rémunération d'un joueur. D'une part, les revenus liés à son activité sportive, payés par son club. D'autre part, des revenus liés à l'exploitation commerciale de son image, payés pas ses sponsors ou ses équipementiers, et souvent bien plus élevés que son salaire. De nombreux sacandales d'évasion fiscale autour de ces fameux droits d'image ont récemment été mis au jour par les révélations de Football Leaks.

Francis Adyns, du SPF Finances confirme que l'enquête sur les Diables Rouges est définitivement close. "Tant pour l'impôt des sociétés (ISOC) que pour l'impôt des personnes physiques (IPP) il faut une adresse de référence en Belgique", explique-t-il dans De Standaard. "Les sociétés doivent avoir leur siège en Belgique et les personnes physqiues doivent avoir leur lieu de résidence effectif en Belgique. Les sociétés concernées sont basées à l'étranger. Et ces footballeurs habitent et travaillent hors de Belgique."

Le fisc est bel et bien dribblé mais ce n'est sans doute pas le plus beau geste de la carrière des Diables concernés...

(LpR avec Skwadra - Source: De Standaard/Illustration picture: Belga