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C'est une image à laquelle la population belge est désormais habituée : des patrouilles de 2 ou 3 militaires qui surveillent les lieux publics, les endroits les plus fréquentés, le gares ou les stations de métro. Mais combien de temps durera encore ce spectacle inhabituel, conséquence directe des attentats du 22 mars 2016 dans notre pays?

Ce qui est sûr, c'est que les dirigeants de notre armée s'attendent à ce que les militaires restent encore de longs mois présents sur le terrain.

C'est la raison pour laquelle, l'Etat-Major a décide d'adapter leur programme d'entraînement à ces circonstances exceptionnelles qui sont en train de devenir une nouvelle norme, explique le général-major Marc Thys, lundi, interrogé par De Standaard. Les exercices impliquant plusieurs unités seront prioritaires et l'accent sera mis au cours des formations sur ces patrouilles en rue.

Le planning actuel de la Défense anticipe une prolongation de l'opération Homeland jusqu'en 2020. "Nous devons être prêts et entraînés pour effectuer toutes nos missions", commente Marc Thys qui insiste sur la fatigue et la lassitude que provoquent ces nouvelles tâches confiées à l'armée. "Le moral des troupes reste notre plus grand défi. En moyenne, les militaires sont dans la rue pendant six mois. Nous visons un tiers de moins", explique-t-il, tout en souhaitant également que les militaires patrouillent davantage et restent moins statiques devant les bâtiments stratégiques.

(LpR - Source : De Standaard/Picture : Belga)