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C'est un rituel bien huilé que connaissent tous les téléspectateurs habitués des soirées d'élections. Quelques minutes après 20 heures, comme le stipulent les lois électorales, les visages des candidats élus ou qualifiés pour le second tour apparaîssent à l'écran, d'après les estimations communiquées par les instituts de sondage.

Le problème, c'est que cette année, les écarts entre les quatre favoris à l'élection présidentielle sont tellement minces qu'il est fort probable que l'Institut de sondage Ipsos, qui travaille pour les chaînes te télé du service public français, ne soit pas en mesure de communiquer le nom des deux qualifiés pour le second tour.

"Si cela se joue à quelques dizaines ou quelques centaines de milliers de voix, nous ne serons peut-être pas en mesure, à 20 heures, de donner le nom du premier et du second. Ce n'est pas irréaliste", explique un représentant d'Ipsos à France Info.

Faudra-t-il attendre jusqu'à une heure fort avancée dans la nuit de dimanche à lundi pour connaître les deux candidats en mesure de devenir Président de la République? Un département non encore comlètement dépouillé peut-il faire basculer le scrutin dans le dernière ligne droite? Les résultats venus d'un territoire d'outre-mer peuvent-ils modifier le classement en dernière instance? C'est fort possible...

Complètement folle depuis le début, cette campagne présidentielle risque bien de connaître un dénouement inédit ... et tardif!

(LpR/Picture : Tagtik)