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Les refuges pour femmes battues sont débordés

L'état des lieux des violences faites aux femmes est alarmant.

D'après les chiffres, en Wallonie, près de 28 000 femmes déclarent avoir subi, au cours des 12 derniers mois, des violences physiques et/ou sexuelles. Plus de 25% des coups et blessures volontaires rapportés aux parquets ont lieu au sein du couple.

Selon une étude française, seules 16% des femmes maltraitées au sein du couple portent plainte. L’ensemble des faits de violences (physiques, sexuelles, psychologiques) est donc sous-évalué.

En Belgique, les victimes qui ont le courage de porter plainte et de quitter le domicile conjugal peuvent se réfugier dans l'un des centres de Bruxelles ou des 19 refuges de Wallonie.

Malheureusement, les refuges sont de plus en plus souvent saturés et dans l'incapacité d'absorber la totalité des demandes. A titre d'exemple, à Liège, les deux refuges affichent complets. A Libramont, à l'Archée, en plus d'héberger des femmes victimes de violences, l'établissement accueille "des femmes en grande précarité matérielle et sociale". A Wanfercée-Baulet, bien que l'établissement dispose de 74 lits pour mères et enfants, le refuge est contraint, à certaines périodes, de refuser les demandes. Partout, les places sont chères.

Faute de place, les victimes se voient dans l'obligation de se loger provisoirement chez des connaissance avec le risque de tomber sur des personnes malveillantes qui pourraient abuser de leur confiance et tirer un avantage de cette situation déjà malheureuse.


(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration picture: pixabay)

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