Macron finance sa campagne dans la banlieue bruxelloise
Comme tous les hommes politiques en campagne présidentielle, Emmanuel Macron a besoin de fonds pour financer ses rêves d'accession à la fonction suprême. La course aux donateurs, généralement riches et généreux, passe donc aussi forcément par les Français expatriés, qui sont souvent des exilés fiscaux.
C'est ainsi qu'on a appris que le candidat Macron s'était rendu à Uccle, en octobre dernier, pour lever des fonds pour sa campagne auprès de donateurs rassemblés pour l'occasion par le fondateur de la marque Celio, Marc Grosman.
Une quarantaine de convives, dont une moitié de Français, auraient ainsi passé la soirée en compagnie du candidat dans la banlieue huppée de la capitale belge. En l'occurence, Emmanuel Marcron n'est pas le premier à s'intéresser de près à la fortune de ses compatriotes exilés au Plat Pays. Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet ou Eric Woerth sont ainsi venus rendre des visites de courtoisie à la communauté des riches expats hexagonaux en Belgique.
Des escapades souvent lucratives: selon Mediapart, le candidat Macron aurait déjà récolté au total 8 millions d’euros, soit "la moitié du plafond de dépenses autorisé par la loi pour le premier tour d'une présidentielle. Du jamais vu pour un parti tout neuf".
(LPR/Picture : Belga)