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Le débat télévisé de mercredi soir entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, les deux derniers candidats en lice pour la présidence de la République française a été marqué du sceau d'une grande violence verbale. Confusion, brutalité, outrance et chaos, sont les mots qui reviennent le plus souvent dans les éditoriaux des commentateurs de la presse.

"La candidate du FN a totalement raté l’occasion de se 'présidentialiser'. Par son outrance, elle a permis à Emmanuel Macron d’emporter largement le duel. Mais le débat n’était pas à la hauteur du moment", écrit Joelle Meskens pour Le Soir.

Xavier Brouet, éditorialiste au Républicain Lorrain, a assisté comme tout le monde à un "rude combat", où "ne manquaient que les gants de boxe".

Les deux prsidentiables ne se sont pas fait de cadeaux et se sont rendus "coup pour coup sur le ring explosif du débat présidentiel", note Philippe Palat, du Midi Libre, qui pense avoir assisté à "l'une des confrontations télévisées les plus brutales, les plus chaotiques".

"Il est malaisé de qualifier de 'débat' le pugilat d'hier soir", renchérit pour sa part l'éditorialiste du Figaro. Pour le quotidien français, les deux prétendants se sont clashés mercredi soir "au cours d'un débat d'entre deux tours d'une brutalité inédite qui a souvent manqué de hauteur et sans parvenir à instaurer un dialogue à la hauteur de l'enjeu".

Le match Macron/Le pPen s'est résumé à un "débat brutal, violent de bout en bout", note le site web du journal Le Monde. "Jamais un débat de l'entre-deux-tour n'aura été aussi vif", titre en première page Le Parisien.

"Il y a beaucoup à dire sur les projets d'Emmanuel Macron mais pas comme cela. Pas avec une grosse artillerie qui tire au hasard toujours le même boulet", regrette Laurent Joffrin, le patron de Libération qui a peu goûté aux attaques de Marine Le Pen.

(LpR/Picture : Belga)