Pénurie de directeurs d'école
A quelques jours de la rentrée scolaire, les pouvoirs organisateurs tirent le signal d'alarme. Chaque année, ils ont de plus en plus de peine à trouver des directeurs d'établissement. Dans les différentes instances, les avis sont unanimes, la recherche d'un directeur s'apparente à un vrai chemin de croix.
Non seulement la relève se fait de plus en plus rare, mais ceux qui font le saut partent après quelques années, découragés par les charges administratives et les responsabilités qui s'alourdissent.
Par ailleurs, le salaire serait également peu attractif. La différence barémique entre un enseignant et un directeur d'école n'est plus aussi importante qu'auparavant. Le salaire d'un professeur avec 15 ou 20 ans d'expérience devance parfois même les rémunérations d'un directeur.
Autre obstacle, avant de solliciter pour un poste de Directeur d'établissement, le candidat doit avoir suivi une formation d'environ 150 heures qui se déploie sur un an. En outre, il n'y a pas de perméabilité entre les réseaux. C'est ainsi que, par exemple, une école communale ne peut accepter qu'un directeur travaillant dans le réseau officiel subventionné.
Bref, la fonction ne ferait plus rêver. Mais pour les petites écoles, ce manque de vocations peut s'avérer dramatique.
Afin de venir en aide aux pouvoirs organisateurs de son réseau, le Segec (Secrétariat Général de l'Enseignement Catholique) a créé sur son site internet un onglet dédié aux postes à responsabilité dans les écoles. Actuellement, on y trouve 8 postes de directeurs vacants.
(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration picture: Pixabay)