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L'inquiétude est grande dans les milieux antiterroristes belges et les spécialistes redoutent de toute évidence qu'un attentat puisse être commis dans les tous prochains jours.

Le coup de filet qui a fait suite à une série de perquisitions à Anderlecht a permis d'arrêter les frères Akim Saouti (40 ans) et Khalid Saouti (37), de nationalité belge. Ils ont été inculpés de participation aux activités d'un groupe terroriste. Mais les autorités recherchent activement d'autres suspects dont Mohamed Saouti, un frère d'Akim et Khalid. Faut-il craindre que les membres de ce groupe encore dans la nature décident de passer à l'action, sentant l'étau se resserrer autour d'eux? C'est une possibilité qui est sérieusement envisagée.

Tout le monde a encore en mémoire qu'après l'arrestation de Salah Abdeslam le 18 mars 2016 à Forest, le commando des de Bruxelles s'était senti acculé et avait perpétré les attentats de Zaventem et de Maelbeek cinq jours plus tard. "On ne peut jamais exclure un scénario similaire à celui du 22 mars 2016, mais pour le moment, nous ne disposons d'aucun élément allant dans le sens de cette hypothèse", explique prudemment le Parquet Fédéral à l'agence de presse Belga, ce jeudi.

Mais les découvertes qui ont été faites dans les habitations et les boxes de garage à Anderlecht doivent inciter à la plus grande prudence. Trois kalachnikovs et leurs chargeurs, un riot gun, trois armes de poing, des munitions, des gilets pare-balles, un gyrophare, des faux uniformes de la police et de la protection civile, quatre détonateurs, ... cet impressionnant arsenal semble indiquer qu'une action de grande envergure était envisagée.

A-t-elle été annihilée? Retardée? Ou l'intervention des enquêteurs poussera-t-elle d'autres membres du groupe au désespoir? Ces questions sans réponse inquiètent plus que jamais les responsables de notre sécurité...

(LpR/Picture: Belga)