Recalés à l’armée pour prise de drogues
En Belgique, de moins en moins de jeunes sont prêts à servir sous les drapeaux. C'est le constat sans appel que fait Marc Compernol, le chef de la Défense.
Pour le Lieutenant Général, le rajeunissement du personnel militaire est un des gros dossiers de son mandat. Si séduire les jeunes et les amener à la vie militaire tient du challenge, trouver suffisamment de candidats admissibles en est un autre.
En effet, le métier de militaire requiert d’être, comme on dit, "médicalement apte".
Pour entrer dans l'armée belge, les candidats doivent, en plus des ces critères de base, répondre à des conditions d’admission dont certaines peuvent sembler assez insolites. Dans les obstacles au recrutement on cite: ne pas avoir une bonne dentition, présenter trop de tatouages visibles (sur la tête, la nuque et le coup), avoir un piercing de 3 millimètres,...
Outre ces critères fantaisistes, il existe des conditions plus incapacitantes comme la surcharge pondérale et la grossesse. En effet, toutes les postulantes doivent passer un test avant d'entamer la procédure de sélection.
En matière d'exclusion, la tolérance zéro est appliquée pour les consommateurs de drogue. Concrètement, en 2016, les candidatures de 136 postulants (pour 4.170 candidats qui se sont présentés) ont été recalées en raison de consommation de drogues au sens large du terme. Chaque candidat est contrôlé avant de passer les examens de sélection et la Défense s'assure de ne rien laisser passer... Ainsi, certaines drogues consommées quelques semaines avant les épreuves de sélection sont facilement décelées.
(FvE - Source: La Dernière Heure - Picture: Pixabay)