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Gaz à effet de serre, utilisation de combustible fossiles, changements d'affectation des terres, concentrations atmosphériques de méthane... autant de facteurs dont les effets sur le climat ne sont plus à démontrer.

Selon l'institut de de sondage (Centre for Survey Methodology) de l'Université de Louvain (KU Leuven) qui a organisé cette année l'Enquête sociale européenne (ESS) en Flandre, seuls 25% des Belges admettent être très préoccupés par le réchauffement climatique.

En effet, l'enquête qui a été menée sur un panel de 1766 Belges, révèle que si 96,5% des sondés considèrent le réchauffement climatique comme réel ou probable, seuls 25,5% se sentent "très inquiets". Par ailleurs, 6,5% seulement se déclarent "extrêmement préoccupés" par la problématique. En revanche, un peu moins de la moitié des sondés s'estime être "peu inquiète".

En règle générale, il ressort de l'étude que les jeunes et les personnes sensibles à la politique semblent être plus attentifs que les autres au phénomène. Ainsi, les Belges ayant une vision "progressiste" de la société et les électeurs des partis écologiques Groen et Ecolo, disent se sentir concernés par le changement climatique.

Pour ce qui a trait aux causes du changement, les points de vue sont plus nuancés. Néanmoins, 53,5% des sondés admettent que le changement climatique est surtout lié aux activités humaines, combiné ou non avec des processus naturels.

Enfin, les citoyens sondés se sentent également partiellement responsables du réchauffement climatique.

(FvE - Source: RTBF - Illustration Picture: Pixabay)