Surveillance renforcée dans les bars à chicha
Les services de contrôle du SPF Santé publique l'ont confirmé l'année passée, le nombre de bars à chicha illégaux est en progression constante dans notre pays. En Région bruxelloise, ce type d'établissements se concentre à Anderlecht, sur l'axe de la Chaussée de Mons et dans le quartier de Cureghem.
Consciente de cette problématique, la commune compte bien, dans les prochaines semaines intensifier ses contrôles dans ce type de bar. Seuls une dizaine d'établissements seraient répertoriés à Anderlecht mais ce chiffre est bien en dessous de la réalité. Il n'est pas toujours facile de procéder au contrôle car certains établissements négligent leurs obligations et ne sont pas recensés. De fait, ce sont souvent les riverains qui signalent les activités illégales ou clandestines.
Outre ces manquements administratifs, les bars à chicha constituent une source de nuisances pour les riverains: rassemblement de personnes sur les voiries, bruits intempestifs et circulation en permanence. Les infractions concernent également les "fumoirs" excessifs par rapport à la taille de l'établissement ou le commerce illégal, notamment la vente de produits sans emballage conforme.
En outre, des questions semblent également se poser au niveau des conditions de travail du personnel de ces bars. Selon La Dernière Heure, certains barmen (les charbonniers qui posent le charbon sur les chichas) seraient payés au noir 4 euros de l'heure.
(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration Picture: Pixabay)