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Mercredi, l'avocat Jef Vermassen avait expliqué à VTM qu'il pensait avoir un 'tuyau en or' pour éclairer les enquêteurs qui s'occupent du dossier des Tueurs du Brabant. Selon Het Laatste Nieuws, il faisait en fait référence à une déclaration d'un ex-gendarme qui prétendait que l'attaque du Delhaize d'Alost, le 9 novembre 1985, avait été facilitée par des ordres internes à la gendarmerie.

Selon les déclarations de cet homme, il aurait à l'époque reçu l'ordre de lever le dispositif de surveillance (une voiture avec deux hommes lourdement armés) devant le Delhaize d'Alost une demi-heure plus tôt qu'à l'accoutumée. En 1985, vu le climat qui régnait suite aux attaques des Tueurs du Brabant, tous les supermarchés de la chaîne étaient étroitement surveillés. Lever cette surveillance une demi-heure plus tôt était 'très inhabituel'. Et ce ne serait donc pas un hasard si, quelques minutes plus tard, un véritable bain de sang s'est déroulé à cet endroit, huit personnes étant froidement exécutées.

Sur les ondes de la RTBF, le Procureur-général de Liège Christian De Valkeneer balaie ces affirmations d'un revers de la manche. Les pistes de l'avocat Vermassen ont déjà été vérifiées et n'ont jamais rien donné. Une tempête dans un verre d'eau, selon lui.

(LpR avec Fausto /Picture: Belga)