Un jeune sur trois ne répond pas aux convocations d'Actiris
Le chômage des jeunes de moins de 25 ans, bien qu'en recul en 2016, reste préoccupant en Belgique. En Région Bruxelloise, le phénomène est encore plus criant.
L'an passé, à Bruxelles, plus de 9.000 jeunes chercheurs d'emploi ont débuté leur stage d'insertion chez Actiris.
Un stage d'insertion dure 12 mois, une période pendant laquelle le jeune doit rechercher activement un emploi. Au cour des 7ème et 11ème mois, le jeune sera convoqué pour faire une évaluation de ses recherches. S'il obtient une évaluation positive, il pourra prétendre à une allocation d'insertion.
Selon les chiffres communiqués par le Ministre de l'Emploi, Didier Gosuin, sur 9.032 jeunes chercheurs d'emploi, 5.847 auraient reçu une évaluation positive. C'est donc 64,8% des convocations envoyées qui ont été jugées recevables. Les 35,2 % restants ont reçu des évaluations négatives dont le motif est curieusement… la non-présentation des jeunes aux convocations.
Selon le Ministre, ces refus de se présenter s'expliqueraient en partie par le fait qu'il est difficile de capter l'attention de ce jeune public et que, depuis l’arrêté royal du gouvernement fédéral entré en vigueur en 2015, certains jeunes n’ont de toutes façons plus accès aux allocations d’insertion. Le cabinet tente de contrer ce phénomène en envoyant des messages et des rappels des convocations par voie électronique.