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Le ministre bruxellois de la Mobilité, Pascal Smet (sp.a), a décidé de déposer plainte auprès de la police et de Unia. Et pour cause, le ministre aurait reçu une quinzaine de menaces physiques, dont des menaces de mort, indique le site de la chaîne de télévision bruxelloise néerlandophone BRUZZ.

Le Cabinet du ministre confirme qu'une recrudescence de ce type de menaces a eu lieu après la fermeture du viaduc Herrmann-Debroux au début du mois d'octobre. Il déclare: "Nous avons assisté à un durcissement du débat ces deux dernières semaines, suite à la fermeture du viaduc Herrmann-Debroux. Cela arrive de temps à autre mais avec une telle ampleur, c'est inédit. Nous n'avons jamais connu cela même pendant la crise des tunnels".

Selon le cabinet, les menaces émanent de personnes du lobby pro-voiture mais pas que... Pascal Smet aurait également reçu une série de menaces liées à son orientation sexuelle, il a donc porté plainte auprès du centre pour l'égalité des chances Unia.

Durant ces deux dernières semaines, des menaces à son encontre ont été transmises par e-mail ou via les réseaux sociaux: "Smet guillotine", "Il faut éliminer ce type physiquement", "Make it look like an accident", "Y a-t-il un sniper?" ou "bloc en béton autour de son cou et hop" mais encore "retourne en Flandre avec ton vélo sans selle" (sic).

Etant donné les événements survenus ces derniers mois en Europe - on pense immédiatement au coup de couteau qu'a reçu le porte-parole du PTB, Raoul Hedebauw - l'entourage du ministre indique prendre ces menaces très au sérieux.

(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration picture: Twitter)