Un numéro vert pour faire face à la radicalisation
Crée en janvier dernier par la Fédération Wallonie-Bruxelles, le "Centre d'aide et de prise en charge des personnes concernées par le radicalisme et les extrémismes violents" a reçu 237 appels sur son numéro vert (0800 111 72) en 6 mois d'existence, rapporte "La Dernière Heure" ce lundi.
Parmi ces appels, 126 émanaient de professionnels et les 111 autres seraient des appels de simples citoyens.
Au bout du fil, c'est une équipe d'assistants sociaux encadrés par un criminologue et un juriste qui gèrent les plaintes. Le dispositif travaille sur deux axes: le suivi des cas individuels qui est géré par le Caprev et l'aide apportées aux organismes. C'est le cas par exemple d'associations ne sachant pas "comment gérer un jeune au discours extrêmement polarisant". Pour ces derniers, c'est le Crea (Centre de Ressources et d’Appui) qui s'occupe de ce volet.
Selon le directeur général adjoint de la Fédération Wallonie-Bruxelles en charge des questions de radicalisation, Olivier Plasman, le nombre d'appels peut être interprété de 2 façons: "Soit on considère que c'est une bonne nouvelle, soit on se dit que l'on n'a pas assez communiqué sur le numéro".
Pour les acteurs du secteur de la prévention à la radicalisation, la communication n'est pas assez optimale. "La Caprev est encore en rodage, mais comble un vide et est donc important" explique l'un d'entre eux.
(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration picture: Pixabay)