Une Belge disculpée de dopage 29 ans plus tard!
Ria Van Landeghem ne devra plus continuer à vivre avec une étiquette de dopée. Presque 30 ans après les faits, le Comité Olympique Interfédéral Belge (COIB) a reconnu s'être trompé: il n'aurait pas dû empêcher la marathonienne de participer à la course des Jeux Olympiques de 1988, à Séoul.
Alors qu'elle était déjà arrivée à Séoul, Van Landeghem avait été déclarée positive après un contrôle anti-dopage et renvoyée sans ménagement chez elle. La Ligue d'athlétisme néerlandophone et la Fédération internationale l'avaient ensuite blanchie, mais pas le COIB.
Trois décennies après les faits, le COIB a reconnu ses torts: le contrôle anti-dopage de 1988 n'offrait pas toutes les garanties de fiabilité au regard des règles en vigueur à l'époque. Il semble qu'une des machines ayant servi aux tests pourrait avoir été "polluée" et que l'échantillon B n'ait pas été analysé correctement.
"Cette suspension doit donc être considérée comme injustifiée. Le COIB tient à s'excuser auprès de Ria Van Landeghem," explique le Comité Olympique Interfédéral Belge. L'athlète, elle, se dit ravie d'avoir ainsi pu laver son honneur et loue le courage du COIB qui a admis son erreur, 30 ans plus tard.
Faire surgir la vérité ressemble parfois à un marathon...
(LpR avec Fausto/Picture: Belga)