Une ligne d'urgence contre le harcèlement dans le bus
Selon une étude commandée par l'administration wallonne, plus d'une femme sur deux affirme avoir déjà été victime de harcèlement dans les transports en commun.
Suite à ce constat édifiant, le TEC wallon a décidé de réagir et d'envisager des mesures à court terme pour lutter contre le harcèlement dans ses bus.
Ce mardi, La Dernière Heure énumère les principales recommandations du rapport, révélées par le Ministre de la Mobilité Carlo Di Antonio.
Premièrement, la création d'une ligne d'urgence en collaboration avec les services de police, pour signaler, via un SMS, un appel ou une application, une agression ou un constat de harcèlement.
Deuxièmement, l'instauration d'un système d'arrêts "à la demande". La personne victime de harcèlement pourra donc demander spontanément au chauffeur de descendre dans des lieux sécurisés en cas de harcèlement.
En parallèle, l'éclairage aux arrêts sera améliorée et des caméras de surveillance seront installées. Aux arrêts, une attention particulière sera apportée à l'image de la femme. Les panneaux publicitaires devront quant à eux éviter les stéréotypes de genre.
En parallèle, le rapport mentionne que des campagnes de sensibilisation devront être menées via de l'affichage, des spots tv ou de la publicité virale.
Enfin, les chauffeurs de bus seront formé à la problématique du harcèlement et la fonction de "chauffeur de bus" sera davantage féminisée. Désormais on dira: une "chauffeuse de bus".
En revanche et à regret, aucune échéance n'a été fixée pour la mise en place de ces mesures de prévention et de lutte contre le harcèlement.
(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration picture: Belga)