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Witsel : "Il faut venir en Chine avant de critiquer"

Comme l'a prouvé sa prestation contre Gibraltar jeudi passé, Axel Witsel n'a pas perdu son football en acceptant de jouer en Chine pour le club Tianjin Quanjian. Mais à quoi ressemble la vie du Diable Rouge dans l'Empire du Milieu? Un reportage diffusé dimanche soir sur la RTBF et réalisé par la société Duse, dans lequel il rencontre l'ex-basketteur Duke Tshomba, répond à cette question.

Pour Witsel, il y a fort peu de différence entre son transfert en Russie au Zenit à 22 ans et sa signature en Chine, six ans plus tard. "Il faut venir ici pour pouvoir critiquer. La plupart des stades sont pleins. A domicile, nous jouons toujours devant 30.000 personnes. Cela montre que le football est en train de grandir ici."

Mais le reportage montre surtout que Witsel est très populaire auprès des fans de son club chinois. Un statut qu'il a gagné en se montrant très disponible, ne refusant jamais un autographe ou une photo avec les supporters. "Je ne suis pas ici pour poser et en prendre plein les poches", explique-t-il.

Pour beaucoup d'observateurs, son départ pour l'Asie signifiait inévitablement la fin de sa carrière chez les Diables. Mais Witsel ne veut rater la Coupe du Monde en Russie sous aucun prétexte. "J'ai quand même fait 4 ans et demi en Russie, au Zenit et à chaque fois que je revenais en équipe nationale, je devais aussi hausser mon niveau. Je n'ai jamais perdu ma place chez les Diables et pourtant, la Russie, ce n'est pas l'Angleterre, l'Espagne ou l'Allemagne. Je ne suis donc pas d'accord avec ceux qui disent que je vais perdre mon niveau. Pour moi, ça ne change rien."

Witsel a donc déménagé sans hésiter à Tianjin, la quatrième plus grande ville de Chine. "Je ne serais pas venu ici si ma femme m'avait dit : 'La Chine c'est loin, c'est compliqué' ", explique Witsel pour décrire ses sentiments d'expatrié qui reste très lié à sa famille. "Que j'habite avec eux ici, à Bruxelles ou à Liège, c'est la même chose.”

(LpR avec Fausto/Picture : Belga)

 

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